Nous partons de Chiclayo en bus. Nous empruntons pour ce faire la Panaméricaine qui traverse de bout en bout l’Amérique du Nord et du Sud. Nous constatons que la conscience écologique des Péruviens n’en est qu’à ses balbutiements. Les bords de la route sont jonchés de déchets, sacs plastiques volants et autres morceaux de pneus éclatés.
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Write comment (0 Comments)Notre arrivée à Huaraz, 3100 m, dans la Cordillère des Andes, se fait de nuit, par une route avec passage de cols à plus de 4000 m et avec au moins 200 virages en épingles.
Notre objectif en débarquant à Huaraz est d’effectuer un trek réputé comme étant l’un des plus beaux au monde: Santa Cruz. En chiffres : 50 km en 4 jours, col à 4750 m et… températures négatives la nuit. Dans l’absolu, le trek de Santa Cruz est bien indiqué et peut se faire seul. Cependant, la perspective de porter notre matériel de camping, 4 jours complets de vivres ainsi que plusieurs litres d’eau ne nous réjouit guère. Nous nous mettons donc rapidement en quête d’une agence qui s’occupera de la logistique : transport, service de muletier, cuisinier et guide.
Les agences où nous prospectons nous informent vite sur la nécessité de nous acclimater, c’est à dire, forcer nos organismes à réagir au manque d’oxygène en produisant plus de globules rouges. En altitude, la pression de l’air étant moins importante, l’oxygène se raréfie. Au col de Punta Union, point culminant de notre trek équivalent à l’altitude du Mont Blanc, nous n’aurons plus que 50% de l’oxygène dont nous disposons normalement.
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Write comment (0 Comments)C’est l’ancienne capitale des Incas qui la nommèrent El Cusco, Le Nombril du Monde, pas moins. La ville est située dans une cuvette au milieu des montagnes à 3400 m.100% des touristes qui viennent au Pérou passent par Cusco, car c’est le passage obligé pour aller voir le Machu Picchu.
Lire la suite : Cusco, ville pourrie par le tourisme
Write comment (0 Comments)Avant notre départ, quelques personnes nous ont demandé de leur envoyer des photos du contenu de nos assiettes. La section américaine s’étant révélée peu exotique, nous inaugurons la rubrique gastronomique d’allervoirailleurs avec le Pérou.
Le midi dans des cantines qui proposent un déjeuner généreux et vraiment pas cher. Pour environ 1,5 €, on vous sert une énorme soupe, un plat principal et une boisson. Le soir, nous mangeons des légumes, des fruits et parfois des brochettes et des empanadas (chaussons fourrés à la viande et aux légumes) achetés au marché ou dans la rue. Le petit déjeuner, quant à lui, se prend la plupart du temps à l’hôtel. Là, c‘est du back to basics: café noir instantané, pain plat, confiture de fraise et margarine (beurk!)
Lire la suite : Le guide Michelin du Pérou
Write comment (0 Comments)Il y a plusieurs options pour monter au Machu Picchu.
Nous avons choisi une quatrième solution consistant en un mélange des trois options décrites ci-dessus: le trek du Salkantay. Cinq jours de randonnée qui vont font arriver au pied du Machu Picchu après être passé par un col à 4600 m et être redescendu dans la forêt tropicale. L’arrivée à Aguas Calientes se fait comme dans la version low cost, en marchant le long des rails depuis Hidroelectrica, et le retour en train sur Cusco. Le tout pour un prix à peu près égal à la version Deluxe mais avec des superbes paysages en sus, le logement, la pension complète pour 5 jours, et surtout, la satisfaction d’arriver là un peu comme Hiram Bingham (découvreur du site en 1911), ….c’est à dire, après en avoir un minimum bavé.
Nous débutons notre trek dans un village dont les principales sources de revenu sont le tourisme et… la vente de la cochenille. La cochenille est un insecte parasite du cactus (entre autres). On extrait de ses oeufs une poudre rouge carmin servant comme colorant alimentaire ou utilisée dans la fabrication de cosmétiques. Cette substance naturelle est très recherchée et se vend une fortune.
Lire la suite : Du Salkantay au Machu Picchu
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