En Extra Big Bonus, le guide Michelin du Laos !!!
On aura trouvé ce petit pays du sud-est asiatique très attachant. Sa cuisine, ses gens, son rythme de vie et sa nature relativement préservée compensent largement l’aspect culturel, un peu décevant quant à lui, et font du Laos une destination pour les personnes en recherche de calme et de sérénité. C’est l’endroit idéal pour ressentir la langueur asiatique au plus chaud de l’année et s’éloigner de la civilisation (électricité et eau courante ne sont pas des évidences).
Les gens
Ils ne parlent pas un mot d’anglais ni de français (même si la langue de Molière est une des langues officielles du pays). Si vous voulez savoir ce que sert le restaurant ou la gargote de rue, il va falloir vous armer de patience, d’une feuille de papier, d’un crayon, et faire preuve de vos plus grands talents de dessinateur. Notre guide du Routard est ainsi parsemé de petits cochons, de poules, de poissons, de vaches, de tasses de café fumant…et de prix en Kips.
Nous ignorons s’il en est de même le reste de l’année, mais en ce mois de mai, l’essentielle de la population laotienne passe son temps à dormir. Nous avons de notre voyage des centaines de visions de commerçants ronflant sur leurs marchandises ou de familles endormies regroupées à l’ombre de leur maison sur pilotis. L’objet le plus important du foyer loatien ? Le hamac ! Au passage, un proverbe laotien:
Il faut toujours laisser du travail pour le lendemain.
Quand les gens ne dorment pas, ils sourient. Surtout ceux qui ne voient pas souvent des étrangers.
La cuisine
On a adoré la cuisine laotienne. Le protectorat français a laissé derrière lui la baguette, les croissants et le pain au chocolat. Déjà, le petit-déjeuner est sauvé ! Mais le Laos recèle des trésors gastronomiques comme le riz gluant préparé dans de jolis récipients en osier.
Le riz gluant accompagne à merveille tout plat en sauce et en particulier les currys. Rouge, jaune, vert… On a fait une véritable cure pendant notre séjour. Un vrai délice !
Il y a aussi la soupe aux nouilles et au poulet servi avec des feuilles de menthe, du soja, du chou, de la salade et du citron vert. Elle coute en moyenne 1,30€…
On trouve évidemment toute la panoplie des plats à base de riz frit, de nouilles sautées, des nems et des chips aux crevettes.
Le Mékong constituant la frontière naturelle ouest du pays sur des centaines de kilomètres, on a pu apprécier (le chat et moi) les produits de la pêche.
Autre gourmandise locale: le café ! Exit le café soluble. Le Laos est producteur d’un des meilleurs cafés au monde. On confirme, il est absolument délicieux. On peut bien sûr le boire chaud mais par 40°c, on lui préfère sa version glacée. Dans un gobelet ou directement depuis le sac plastique avec une paille, c’est un régal. On ne comprend juste pas comment en ayant un si bon café, les Laotiens sont si peu excités…
Enfin, le Laos est un des rares pays asiatiques où il y a une certaine culture du dessert (pour le plus grand plaisir de Nicolas). Héritage français indéniable, tartes, gâteaux et coupes glacées sont facilement dénichables.
Bref, on a pris du poids lors de notre séjour laotien.
Culture
A part à Luang Prabang, la capitale culturelle du pays, le site du Wat Phou à Champassak et la plaine des jarres (que nous n’avons pas vue), il n’y a pas énormément de musées ou de curiosités archéologiques au Laos.
Paysages
C’est le Mékong, colonne vertébrale du pays, qui lui donne l’essentiel de sa beauté. La plupart des villes sont d’ailleurs construites sur ses berges. Ses méandres, ses falaises, ses chutes d’eau et les reflets de la lumières sur ses eaux confèrent à ce pays un indéniable aspect sauvage et romantique.
Espérons que le Laos saura résister aux assauts des pays voisins qui lorgnent sur ses belles forêts (Vietnamiens) et son potentiel hydroélectrique (Cambodgiens) pour préserver sa nature et sa sérénité.
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