Voici la chronique gastronomique du pays des gauchos et du tango. Tenez-le vous pour dit: l’Argentine, c’est l’enfer pour celles et ceux qui font attention à leur ligne et le cauchemar des végétariens. Pourquoi ? Parce que les plats sont bons, copieux et essentiellement à base de viande. Tout le contraire de l’Angleterre, pays qui curieusement enregistre un nombre impressionnant de végétariens. On laissera ces tristes sires (prononcer “Sir”) à leurs branches de céleris crues et leurs choux de Bruxelles. Parce qu’en Argentine, manger est un acte social et sacré: on partage le repas avec sa famille et ses amis. On se regroupe autour d’un asado bien garni avec quelques bonnes bouteilles de vin pour débattre des résultats du foot, on entame la conversation devant un maté bien chaud, on distribue des empanadas sorties du four à ses potes et on se réjouit de la gourmandise des enfants pour un gâteau au Dulce de leche.
La viande de boeuf est assurément le plat national. L’Argentine produit une des meilleures viandes bovines du monde. Celle-ci est issue de l’élevage extensif sur les milliers de kilomètres carrés de la pampa. A perte de vue, des troupeaux de vaches noires qui paissent docilement, ignorant encore leur sort d’entrecôte, de filet, ou de tripes. Les Argentins la mange la plupart du temps grillée au feu de bois: c’est l’asado.
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Write comment (0 Comments)Le lendemain de notre retour de l’île de Pâques, nous décollons de Buenos Aires pour El Calafate (se prononce calafaté) en Patagonie. Trois heures de vol pour atteindre les grands espaces désertiques du sud de l’Argentine. Vu de haut, ça donne des étendues immenses avec rien d’autres que de l’herbe jaunie. La Patagonie, c’est la destination à la mode. Les guides de voyage l’encensent, les magasins de vêtements outdoor y font de nombreux shootings pour l´édition de leur prochain catalogue hiver, les stars s’y font construire des maisons…
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Write comment (0 Comments)Le 25 décembre 2013, nous entamons la loonnngue remontée d’El Calafate à Buenos Aires. 3000km à parcourir en neuf jours, en incluant une pause de deux jours à la Péninsule Valdés. Nous roulons donc à raison de 300 à 500 km par jour et nous arrêtons dans des campings de bord de plage en soirée. Nous parcourons ainsi la Patagonie côté mer après avoir découvert celle côté montagne.
Lire la suite : La traversée du désert
Write comment (0 Comments)De retour à El Chalten, nous allons voir ce pourquoi les touristes qui ne marchent pas viennent à El Calafate: le glacier Perito Moreno.
Lire la suite : Le Perito Moreno
Write comment (0 Comments)C’est la seconde fois que nous venons à Buenos Aires. Nous y avions effectué une étape de deux jours entre la réserve d’Ibera et le vol pour l’île de Pâques.
En arrivant dans la capitale argentine, nous étions franchement terrorisés. Des récits concordants d’agression à l’arme à feu dans le quartier de la Boca et les mises en garde de nombreux Argentins nous avaient conditionnés, mis sur le qui-vive. Jérémy et Fanny rencontrés à Trujillo ont perdu toutes leurs affaires, Vincent dont nous avons fait la connaissance à Huaraz y a laissé le contenu complet de son sac à dos (probablement dans la même rue), les trois Argentines avec qui nous avons parlé à Sucre nous ont confirmé que la ville était très dangereuse, et Mike de San Ignacio nous a raconté qu’on n’hésitait pas à tuer pour 2 pesos. Bref, tout cela nous a sérieusement refroidis.
Nous nous sommes donc toujours déplacés dans la ville en prenant le maximum de précaution et en emportant avec nous le minimum vital: l’argent nécessaire pour la journée. C’est aussi la raison pour laquelle nous n’avons que très peu de photographies de la ville. Il y a trois ans, un photographe français s’est fait poignarder sur la place du 5 mai (l’équivalent de la place de l’Hôtel de ville à Paris) parce qu’il avait refusé de donner son appareil à son agresseur.
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